Roland Paris
C’est à l’Estaque, à l`ouest de Marseille, que Roland Paris ouvre les yeux (et les oreilles) en 1964.
Intéressé par l’ambiance musicale familiale, il entre à l’école de musique de Martigues (Bouches du Rhone) en 1976 pour y étudier le violon alto, le solfège et l’accordéon.
Il y restera jusqu’en 1980, glanant au passage quelques concours tels que A.C.F. (Accordéon Club de France) ou A.P.H. (Association des Professeurs agréés Hohner).
La suite de son parcours le conduit au conservatoire national de musique et de danse d’Aix-En-Provence.
Il y fait la rencontre de Marc-Pierre Constantin, professeur éclairé, qui saura lui insuffler l’envie de se perfectionner.
Il y étudie l’accordéon classique, l’histoire de la musique, l’analyse harmonique et le solfège. Il y découvre aussi une méthode qui ne le quittera plus, celle de Médard Ferrero.
Sept ans plus tard il obtient son diplôme de fin d’étude du conservatoire, option accordéon classique, basses chromatiques.
C’est avec un autre professeur, Jean-Marc Maroni, lauréat de la coupe mondiale et instigateur de la "Nouvelle Ecole" qu’il approfondit ses connaissances. Pendant deux ans, il bénéficiera de ses précieux conseils.
Pour joindre l’utile à l’agréable, Roland s’engage sur les bateaux de la S.N.C.M. (compagnie maritime française) où il égaie les traversées au son de l`accordéon. De retour sur la terre ferme, il joue avec plusieurs formations, anime des soirées et songe à continuer le voyage.
Arrivé en Suisse, il distille ses musettes et autres tangos où il rencontre un franc succès.
Dès l’année 2003 il rencontre Jojo, un guitariste avec lequel il fonde "Les Réguliers de l’Imprévu", duo à géométrie variable qui va écumer une partie de l’Europe et continue de sévir à l’heure actuelle.
Il retourne à ses amours aquatiques à bord de "la Vaudoise" sur le lac Léman, enchaine avec le charme slave de
la Hongrie, le charme horloger de la foire du livre au Locle.
De temps à autre, ses potes Marseillais du groupe "Le Cri de la Roulotte" viennent le soutenir avec leur formidable swing manouche.
En 2008 il devient musicien de théâtre dans la pièce "Les Joyeuses Commères de Windsor" de William Shakespeare, donné au théâtre de la poudrière à Neuchâtel avec la compagnie Héliogade.
De retour à Marseille il joue pour le premier festival "Accordémonde" avec le groupe "Alert’O Jazz" en première partie du "dieu vivant" Richard Galliano.
Actuellement il réside à la Chaux-de-Fonds et c’est en toute quiétude qu’il continue de s’adonner aux joies de son indissociable compagnon; l’accordéon...